Dès l'enfance, de nombreux évènements peuvent conditionner l'apparition de cellulite à l'âge adulte. Quels sont-ils ? A quel niveau peut-on agir pour prévenir en partie le risque de cellulite ?
Le surpoids dans l'enfance peut majorer le risque de cellulite
Attention, obésité et cellulite sont deux choses différentes. Précisons notamment qu'en cas de cellulite, les cellules graisseuses (ou adipocytes) se situent en superficie de la peau, alors qu'en cas d'obésité, elles sont localisées en profondeur et tendent à s'accumuler autour d'organes tels que le cœur, le foie ou les intestins, ce qui peut entraîner un risque de complications graves (maladies cardiovasculaires, diabète…). Ainsi, on peut avoir de la cellulite sans être obèse ni même en surpoids et inversement.
En revanche, il faut savoir que le fait d'avoir été en surpoids durant l'enfance augmente le stock d'adipocytes et donc les capacités de l'organisme à stocker des graisses. Or plus on a d'adipocytes, plus le risque de cellulite est accru.
Les changements hormonaux de la puberté
Les adipocytes responsables de la cellulite ont la particularité d'être très réceptifs aux hormones. En d'autres termes, toute modification hormonale déclenche la formation de cellulite. Si on ne peut rien contre la poussée hormonale de la puberté, on peut en revanche conseiller aux jeunes filles de choisir une contraception orale faiblement dosée.
Et si l'on constate l'apparition de cellulite sous pilule, rien n'empêche d'en discuter avec son gynécologue afin de changer de contraception.
Les fringales de la croissance
Les fortes poussées de croissance à la puberté sont souvent responsables de fringales. Les besoins de l'organisme étant accrus durant cette période de grandes transformations, de telles fringales n'ont rien d'anormales. En revanche, elles peuvent mener à privilégier systématiquement des aliments très sucrés. L'habitude de tels produits hypercaloriques (barres chocolatées, céréales sucrées…), et les excès développent le goût sucré, déséquilibrent l'alimentation et risquent de mener au surpoids, ce qui augmente le stock d'adipocytes et majore le risque de cellulite.
Les comportements à risque de l'adolescence
A l'adolescence, peuvent apparaître les consommations d'alcool et de tabac que l'on suppose favorables à l'installation de la cellulite. Le tabac par exemple, exerce un effet négatif sur la circulation veineuse. Or comme la cellulite correspond à une augmentation de la masse grasse, associée à de la rétention d'eau, elle est favorisée par une mauvaise circulation veineuse et donc probablement par le tabagisme.
Les habitudes sportives et l'activité physique
Le manque d'activité physique favorise les problèmes d'insuffisance veineuse et donc la cellulite. Or les habitudes sportives se prennent dès l'enfance et se poursuivent à l'adolescence. Plus un enfant est sédentaire, plus il aura du mal à pratiquer une activité physique suffisante à l'âge adulte. Il est donc essentiel d'habituer un enfant et de convaincre un adolescent d'exercer un sport régulièrement et de limiter les activités de loisirs passives (télé, ordinateurs, consoles…).
En conclusion, ce sont dès l'enfance que les bonnes habitudes d'hygiène de vie se mettent en place, qu'il s'agisse de l'alimentation, du juste poids ou de l'activité physique. C'est ensuite à l'adolescence qu'il faut être vigilant lorsqu'arrivent les grands bouleversements, à la fois hormonaux et sociaux, avec éventuellement l'intrusion de l'alcool et du tabac.
dimanche 17 février 2008
Cellulite, une histoire de famille
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