jeudi 28 février 2008

L’acné gâche la vie des ados

ACNÉ
L’acné est un cauchemar pour beaucoup d’ados. Une enquête inédite donne la pleine mesure du malaise. Plus de la moitié sont mal dans leur peau et plus d’un tiers sont gênés dans leur vie amoureuse. Une souffrance psychologique que l’on ne peut plus ignorer.

Quelle est la perception de l’acné par les ados ? Pour le savoir, une enquête téléphonique originale menée sur la ligne Fil Santé Jeunes permet d’avoir le point de vue des jeunes acnéiques mais également de ceux qui sont épargnés1. La grande majorité des appelants ont répondu à ce questionnaire sans problème. Au total, plus de 1 500 questionnaires réalisés par le Groupe Expert Acné ont été analysés2.

Des jeunes attentifs à leur traitement

Même s’il ne s’agit pas d’une enquête sur la population générale, le nombre d’ados touchés par l’acné, ainsi que le degré de sévérité est assez similaire à la proportion de jeunes scolarisés de 11 à 18 ans3. Cette enquête souligne que les filles se traitent plus souvent que les garçons et les plus âgés plus souvent que les plus jeunes.

Plus généralement, les acnéiques se soignent suivant une prescription médicale, c’est le cas de 33 % des jeunes atteints d’acné légère, de 44 % pour une acné modérée et de 59 % pour une acné sévère. Dans la majorité des cas, c’est l’ado qui prend l’initiative de la consultation, et quand cela n’est pas le cas, c’est l’intervention de sa mère ; les copains ou les infirmières scolaires tenant finalement peu de place.

Dans cette enquête, les jeunes se révèlent être particulièrement attentifs à leur prise en charge : pas moins de 80 % y adhèrent et la moitié ne la trouve pas embêtante. Cette très bonne adhésion au traitement pourrait cependant s’expliquer par une différence d’appréciation d’une "bonne adhésion" entre le médecin et le patient ou au fait que la personne interrogée veuille refléter une bonne image d’elle-même.

Les plus gênés sont ceux dont l’acné est la plus sévère. Mais le handicap n’est pas uniquement lié au traitement…

Un vécu comparable à d’autres maladies chroniques

On s’en doutait, l’acné trouble la vie quotidienne des jeunes. La moitié des jeunes considèrent ainsi ce problème de peau comme important ou très important. La proportion varie en fonction de la sévérité de l’atteinte. Au total, 48 % se disent gênés dans leur vie quotidienne, 54 % se sentent mal dans leur peau, 56 % se sentent tristes et angoissés et 38 % vivent un retentissement sur leur vie amoureuse, à l’heure des premiers émois.

Selon le Groupe Expert Acné, les répercussions quotidiennes ne sont pas proportionnelles à la sévérité de l’affection. Son caractère visible entraîne une altération de l’image que l’ado a de lui-même à une période de grande fragilité. Résultat, le retentissement psychologique de l’acné est comparable à celui décrit par les jeunes atteints de maladies chroniques plus graves, de diabète, de cancer ou d’épilepsie.

1 comentarios:

houssem-hj a dit…

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